mardi 2 avril 2013

Déclaration 8

Ma rafale coule beaucoup moins vite que prévu, mais l'ampleur du mouvement dans ma vie compense. Du moins, de mon point de vue ça fonctionne comme ça!

J'aime l'effet domino.
Ok, souvent il fait chier, cet effet d'entraînement. Du genre «je débranche mon réveil par accident, je me lève en retard, je trébuche dans la douche parce que je suis pressé, j'ai mal à la gorge parce que je m'étouffe avec un verre de jus d'ananas bu trop vite, je me fais frapper en traversant la rue et le bouchon de circulation ainsi causé empêche l'ambulance d'arriver et je meurs». Bon, la plupart du temps c'est un peu moins grave.
Quelquefois, l'effet domino déborde de retombées positives.
Il peut débuter par une situation terrible, une malchance, un malheur, une catastrophe dans votre vie. Certains abandonnent et ils n'auront jamais la chance de découvrir ce qui les attendait au bout avec un gros sourire et une tape dans le dos. D'autres prennent leur mal en patience et l'endurent, puis s'y font et fuient tout changement, de peur d'empirer les choses. Et d'autres encore identifient le malaise, tentent de s'adapter ou de l'amoindrir et finissent par prendre action pour s'en tirer vers le meilleur.
Nos réactions changent. Parfois on agira comme dans le deuxième cas, d'autres fois comme dans le dernier. L'espoir ne semble pas avoir la cote ces dernières années. Peut-être l'a-t-on trop entendu dans les cours de catéchèse du primaire et une connotation religieuse rend le mot moins attrayant pour la masse. Peut-être est-il simplement un concept dépassé dans notre culture de l'ici-maintenant-jetable.
Ce que j'essaie de dire: j'aime garder espoir tout en prenant le taureau par les cornes. Quand une situation me rend malheureux, j'aime la décortiquer, en tirer des avantages jusqu'au dernier moment et procéder au grand changement dès que possible. Avec la certitude de se retrouver mieux qu'au point de départ, cette certitude deviendra forcément vraie, à un moment ou à un autre. Même si plusieurs essais peuvent être nécessaires.
Au fond, j'aime la pensée positive. Sans rester inerte, quand même.

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