vendredi 12 avril 2013

Déclaration 11

Je sais, je sais. Je ne tiens pas parole et mes textes deviennent de plus en plus rares. J'ai mes raisons, mais pas les bonnes. Je me promets d'y remédier. On verra bien.

J'aime le confort.
Attention, pas un sofa trop rembourré avec une armée de coussins et un joli jeté. Pas un chocolat chaud réconfortant avec sept guimauves (on ne niaise pas avec les guimauves: SEPT!) sur le dessus en train de se gorger de chocolat et de lait.
Non, le vrai confort, celui qui peut survenir même quand il fait froid comme... euh... comme ici! Il fait toujours trop froid ici.
Ce confort-là, il ne découle pas d'objets divers conçus pour épouser une mauvaise posture ou taire l'activité neuronale consciente. Il vient plutôt d'un film qui n'est pas si bon mais qui ravive un paquet de souvenirs, bons ou moins bons. Il suit parfois une rencontre impromptue avec des vieux amis. Il étreint l'âme un instant juste en pensant à cette personne qui est toujours là pour soi, même quand elle n'est pas physiquement là. Il provoque une petite larme de bonheur lorsque l'espace d'une minute, on se retrouve seul mais bien entouré.
J'aime tant le confort que je me mets parfois à le chercher désespérément et alors il me fuit. Un agace-confort. Il ne faut pas le traquer, mais bien l'attendre.
Il arrive que le confort s'absente un moment, voire quelques mois. Il reviendra.
Ce que j'aime par-dessus tout de ce confort émotionnel, c'est qu'il reste accessible, ne coûte rien et nous surprend souvent alors qu'on en a tellement besoin qu'on avait oublié son existence.

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