vendredi 13 décembre 2013

Écrire, écouter, chercher.

Quoi, un mois de silence après avoir cassé les oreilles de tout le monde avec mon « Grand retour » ?
Ben oui.
Le défaut d'avoir enfin trouvé mon domaine, c'est que je me donne dans ce que je fais. Ma fin de session a donc commencé avant même d'avoir terminé la mi-session. Plus qu'un examen et je pourrai travailler en condensé jusqu'à la prochaine session. Mon silence n'est toutefois pas complet ; mon projet de roman s'est vu allonger d'une vingtaine de pages pas trop mauvaises. À ce rythme intermittent, il pourrait se retrouver sur le bureau d'un éditeur d'ici un an et sur les tablettes d'ici dix ans, en restant optimiste.

J'ai entrepris d'envoyer une chanson par jour à quelqu'un, à la fois pour lui faire découvrir mon univers musical et pour dire par la musique des autres ce que je n'arrive pas à articuler. Chaque matin, je me réveille avec en tête une chanson que j'avais oubliée. Aujourd'hui, c'était Soundtrack to Falling in Love, de Charlie Winston. Ça me rappelle leur deuxième spectacle en Amérique du Nord, où je me suis retrouvé sans connaître le groupe. Belle découverte du Festival d'été de Québec, il y a quelques années. Belle découverte de quelqu'un alors que je m'y attendais pas non plus. Comme quoi l'imprévu surprend et charme.

Pourquoi tout le monde me dit « Oh, il ne me reste qu'un seul cadeau de Noël à trouver » alors que je n'en ai qu'un seul de trouvé? Chaque conversation sur le sujet me crée une certaine angoisse de ne rien trouver à temps. J'ai plein de beaux mots pour chacun, mais pas de cadeaux. Pas trop de budget non plus et pas trop d'idées-cadeaux. Mon sapin n'est même pas décoré.

Si je n'ai rien publié ici, c'est peut-être aussi que je n'avais rien à dire, rien à exorciser. Comme si je ne pouvais pas parler de mes bons moments. Je me vois de travers, souvent.

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